Samedi 12 juillet 2014

 

Bischheim Land’Art à la Ballastière – Bischheim

 

Un autre regard sur la nature

 

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Avec Frank Morzuch, les enfants apprennent le principe de l’anamorphose grâce à la chaux. Photo DNA – Laurent Réa

Au détour d’un bosquet, au plan d’eau de la Ballastière à Bischheim, Frank Morzuch, artiste franco-canadien, a initié une dizaine d’enfants du quartier des Écrivains au Land’Art.

À l’initiative de l’Association-Livres et dans le cadre de son programme « Lez’Arts », qui a fait découvrir cette année aux enfants du centre Victor-Hugo la diversité des arts, Frank Morzuch a proposé à une dizaine d’enfants du centre de découvrir le Land’Art, un art qui joue des illusions qu’offre la nature. En effet, en réalisant certaines modifications du paysage forestier et en mettant en évidence, grâce à de la chaux, certains branchages, l’artiste parvient à inscrire durablement des mots dans les lieux naturels qu’il a choisis.

Pour lire ces inscriptions, il faut trouver le point de vue unique qui dévoile l’œuvre selon le principe d’anamorphose, que Frank Morzuch a fait découvrir aux enfants. Après une journée d’initiation à l’anamorphose, à partir d’exercices ludiques d’optique, les artistes en herbe ont entamé leur œuvre dans un sous-bois, le long du parcours de santé de la Ballastière à Bischheim, et ce malgré la pluie. Le choix du terme « autre » pour l’œuvre des enfants participant à l’initiation, un terme exprimant la tolérance, la diversité, le partage et la cohésion sociale, a semblé aller de soi. Le principe d’anamorphose, celui qui consiste à prendre la place de l’autre pour voir comme lui, et le terme retenu donnent à l’œuvre une dimension philosophique et sociale pour Frank Morzuch : « Pour comprendre l’autre, il faut pouvoir se mettre à la place de l’autre », explique-t-il, en précisant que pour l’instant « c’est du non-dit pour les enfants, ils comprendront plus tard le principe sous-jacent de l’œuvre ». Une initiative d’ouverture à l’art et à l’autre pour ces jeunes Schilikois et Bischheimois.

La bibliothèque de l’Association-Livres, 4 rue Victor-Hugo à Schiltigheim, reste ouverte les mardis, mercredis et vendredis, de 10 h 30 à 12 h et de 15 h à 18 h jusqu’au 1er août inclus. Pour plus de renseignements, 03 88 83 78 47

 

Par H.M 

CEAAC International jeudi 19 septembre à 18 h.
Résidence croisées / Ville de Strasbourg / Apollonia et la HEAR à l'Espace international du CEAAC
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Centre culturel franco-allemand Karlsruhe
Conférence / performance 
L'affaire Dürer
mardi18 juin à 18 h 30 

Mjc ARBOIS
Conférence / performance 
L'affaire Dürer
mardi13 août à 20 h

Circuit Art et nature 

Oberhoffen-sur-Moder 

Inauguration le 26 mai 2013

 

Festival Les Imaginales

 

Soirée projection débat autour d'Heinrich Cornelius Agrrippa, l'un des inspirateurs de la saga Harry Potter et selon Panofsky, une des sources de la gravure Melencolia I.
Frank Morzuch et Philippe Thiefaine
Jeudi 23 mai à 19 h. espace Cours 

Poznan Pologne

Rutunda Galeria

 

 

Centre Nationnal d'Art Vivant Tunis / Belvédère

L'Affaire Dürer 

le 27 février 2013 

 

 

Le Musée Unterlinden

expose La Mélancolie (1514) d'Albrecht Dürer

du 23 janvier au 25 février 201" au Cabinet d’arts graphiques


À travers cette gravure, véritable allégorie de la Mélancolie, Dürer s'intéresse à ce tempérament décrit dès l'antiquité. L'homme cultivé, conscient de sa propre impuissance face à l'univers, ne peut que sombrer dans la mélancolie mais celle-ci est propice à la création.

 

La gravure de Dürer est présentée en résonnance avec les oeuvres de l'exposition Frank Morzuch qui propose une lecture des quatre gravures de Dürer : Adam et Eve - Le Chevalier, la Mort et le Diable - Melencolia I - Saint Jérôme dans sa cellule.

 

L'exposition Frank Morzuch est présentée à l'Espace Lézard du 11 janvier au 23 février 2013.

 

 

 

Château d'Autrey-lès-Gray

 

D.I.C.I.A.L.A.

23 juin au 2 septembre 2012

 

 

23 juin 2012 // exposition au château d'autrey lès gray DICIALA //
23 juin 2012 // exposition au château d'autrey lès gray DICIALA //

 

 

 

Alain Peyreton et toute l'équipe d'artothem

vous invitent au vernissage de 

 


FRANK  MORZUCH
D . I . C . I . A . L . A
 

 

Château d'Autrey lès Gray

 

Samedi 23 juin 2012 à partir de 17 h.

 

Exposition du 24 juin à septembre 2012

 

 

 D    I    C    I    A    L    A     retrace un parcours de vingt ans qui passe d'une pratique cinétique singulière et primitive à celle plus conceptuelle qui fait d'un vol de tourterelles un crible apte à décoder la grille du sudoku.

Présentée pour être documentée sous la forme d'un roman illustré, cette première rétrospective de l'artiste Frank Morzuch apparaît en prélude à "L'affaire Dürer" programmée en 2014 pour le 500e anniversaire de "Melencolia §I". Elle met en évidence le fil rouge qui va 
d'ici ........................................................ à ................................................................... là.


Edition d'un catalogue sous la forme d'un récit illustré avec une préface de Colette Garraud.



(I) "Extrait"
Un cube de 4 mètres de haut, fait de branches suspendues qu'une vidéo transforme en un buisson ardent.



Renseignements 
communicationchateau@gmail.com ou 03 84 32 39 10

merci de nous confirmer votre présence au dîner du 23 juin

 

www.centreargile.com


 

Copyright © ADAGP Frank Morzuch 2012*  All rights reserved.

 

La Fête de l’Eau à Wattwiller

Parcours exposition du 27 mai au 10 juin 2012

 

"L'affaire Dürer", conférence de Frank Morzuch le mercredi 6 juin à 20h

salle des Tilleuls à Wattwiller.

 

La Nef des fous

 

http://www.fetedeleauwattwiller.org/

 

Fête de l'eau Wattwiller
Projet FEW 2012.pdf
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«L’affaire Dürer»
Conférence - performance

Sam. 26 novembre 11
15 h 00

Halle Saint-Pierre
Auditorium
2, rue Ronsard
75018 Paris - Métro Anvers
0142 58 72 89



 


«Cernere etiam est quasi ad fenestram a pictore aranearum taela, et venationem harum, inter alia huius naturae indicia, tenuissimis lineis expressa»* : On peut voir encore, du peintre, une toile d’araignées à une sorte de fenêtre et leur chasse qu’expriment, entres autres indices, des lignes extrêmement ténues.
Cette phrase tirée d'un manuel de rhétorique de Joachim Camerarius, ami et collaborateur d’Albrecht Dürer, fut écartée d'un trait de plume par Erwin Panofsky, estimant qu’il s’agissait d’une autre Melancolie aujourd’hui perdue, puisqu’il n’y a pas de fenêtre et encore moins de toiles d'araignée dans la gravure en question. 
Or, le carré magique n'est pas accroché au mur comme la cloche, la balance ou le sablier mais il est maçonné en forme de niche selon un plan préétabli. Et si l'on relie les chiffres dans leur ordre croissant, il se dessine  une toile d'araignée qui, lorsqu’on l’observe de près, donne l’étrange impression de déjà-vu, comme si nous étions devant la charpente qui structure l’image.
  Fil d’Ariane, signature planétaire ou tracé mnémonique ? Cette découverte ouvre le champ à une approche inédite de quatre des plus célèbres gravures de Dürer, fondées sur les quatre tempéraments et les carrés planétaires qui les gouvernent.
Menée comme une enquête par un artiste d’aujourd’hui sur un artiste d’hier, cette performance-conférence, à la fois singulière et décalée, ébranle nos certitudes pour nous introduire dans un univers à la confluence des arts, des mathématiques, de l’histoire et de la philosophie où images et magie se confondent. 

 

 

Repères
Arpenteur et prospecteur, Frank Morzuch entretient avec le territoire une relation proche du dessin dans la mesure où ses pas y tracent des figures à l’échelle du paysage.
Cette démarche se matérialise sous forme de cartes, conçues comme une partition dont le promeneur se fait l’interprète, véritable walk-in-progress traité et restitué abstraitement sous forme d’installations, de photos ou de vidéos aptes à générer une expérience analogue.
Dans cet esprit, depuis dix ans, sur un terrain plus conceptuel, Frank Morzuch recueille dans le champ fécond de l’héritage écrit d’Albrecht Dürer ** la materia prima propice à l’élaboration d’une oeuvre singulière. 
Intitulée «L’affaire Dürer», celle-ci nous conduit des prémices de l’image numérique à leurs prolongements subliminaux, grâce à d’étonnants parcours graphiques régis par les chiffres.
De retour d’Allemagne où, dans le cadre d’une résidence croisée entre Strasbourg et Dresde, il a étudié l’esquisse préparatoire du polyèdre, l’artiste répond avec la règle et le compas à ces troublantes questions :
«Dans quel dessein le peintre, architecte, mathématicien et théoricien de l’art, Albrecht Dürer, a-t-il exécuté ces gravures faites pour impressionner, en imprimant non plus sur du papier, mais directement dans l’esprit, un diagramme magico-mnémonique considéré comme un puissant talisman ? Et pourquoi la grille sur laquelle elles sont construites, sur le modèle du carré magique qui leur est dévolu, nous est-elle restée inconnue ?»
*«Elementa rhetoricae sive Capita exercitiorum studii puerilis et stili, at comparandam utriusque linguae facultatem collecta a jachimo camerario, et proposita in schola Tubingensi» Basilea 1541, S. 138 f.
**Hans Rupprich (Hrsg.) : Dürer. Schriftlicher Nachlaß. Band 1, 2, 3. Autobiographische Schriften, Briefwechsel, Dichtungen, Beischriften, Notizen und Gutachten. Berlin Deutscher Verein für Kunstwissenschaft, 1956.


 
En prélude à la magie des carrés, deux  vidéos :
Merci de faire suivre cette information
Frank Morzuch remercie la Ville de Strasbourg, le Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines, la Ville de Dresden, la SLUB (Sächsische Landesbibliothek Staats und Universitätsbibliothek) et la Grafikwerkstat de Dresden pour leur précieux soutien.

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